[Premier pas][Kinésistes] | Les espèces

1326, date fatidique où tout à été bouleversé. Si autrefois le monde kinésiste était simplement mal vu, cette date a été le signal de ce qu’on appelle couramment « la chasse aux sorcières ». Dès lors, les kinésistes se sont fait traqués, lynchés, brulés vifs devant des foules entières sans que personne ne lève un doigt pour les aider.

Un responsable ? La dogmatisation humaine et son manque de connaissance.

« Satan eut ses prêtres : ce furent les sorciers. Il eut surtout ses prêtresses : les sorcières ; et c'est encore par une conséquence de la plus implacable logique que, les hommes étant seuls admis au service du Seigneur, les femmes, qui en étaient exclues, allèrent en plus grand nombre vers son rival obscur, qui les accueillait de préférence. On a dit qu'il y avait mille sorcières pour un sorcier ; c'est là une exagération manifeste, mais il est certain que la proportion des femmes, dans la foule qui se pressait à l'adoration du Bouc, l'emportait beaucoup sur celle des hommes. »
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Depuis 1326, aucun kinésiste ne dévoile qui il est à un domon. Il a fallu attendre la création d’Apokrys pour que les kinésistes ne cessent de craindre pour leur vie. A l’origine, on ne parlait que de sorcier.ère.s à l’égard des humains kinésistes, puis, par la suite ils ont fini par se scinder en les trois groupes que nous connaissons : les sorciers, les hybrides et les élus.

Petit à petit, les kinésistes ont fini par réintégrer la société dormon. Toujours à cacher leur pouvoir, étant devenu une nécessité et un devoir depuis l'apparition d'Apokrys, ils se sont cependant de nouveau totalement intégré dans cette société devenue aveugle, chacun étant trop focalisé sur son nombril pour voir la différence.

On dit des vampires que ce sont des créatures sanguinaires, viles, sournoises. C'est faux. Pourtant cette réputation leur colle à la peau depuis des millénaires. Il est vrai que fut un temps où les vampires devaient chasser pour survivre, comme le faisait les humains lorsqu'ils chassaient les animaux. Seulement eux devaient chasser les humains. Enfin, le terme "chasse" implique la mort de la proie, pourtant les vampires ne tuaient pas leur proie, Apokrys le leur interdisaient. Du coup ils ne faisait que "prendre" se dont-ils avaient besoin. Le reste du temps ils se nourrissaient avec le sang des animaux, certes moins riches et de moins bonne qualité, mais c'était toujours mieux que tuer des humains. Il arrivait quand même que des vampires peu soucieux des lois et règles établies par Apokrys désobéissent et tue des humains. C'est à cause d'eux que les vampires ont vu leur réputation entaché. Puis les siècles ont passé et le vampire est passé de "danger réel" à "mythe", mais conservant toujours ce statue d'espèce "démoniaque", dangereuse.

L'espèce des vampires est aussi ancienne que les humains. En fait, si on prend l'arbre phylogénétique et qu'on remonte un peu, on voit que les deux espèces vienne on un tronc commun. C'est une simple mutations qui a permit aux deux espèces de se séparer en deux branches différentes. Ensuite ils ont seulement évolué différemment. L'espèce étant sensible aux rayon du soleil, elle a dû se contraindre à vivre de nuit, et a évolué en conséquence.

Les Vampires sont très reconnaissant envers l'Agence Apokrys, car celle ci à toujours protégé et veillé sur cette espèce qui ne pouvait pas vivre trop loin des humains mais qui se faisait aussi chasser par elle. C'est cocasse d'être à la fois le prédateur et la proie d'une même espèce. De nombreux agents Apokrys sont des vampires, souvent dans les branches les plus physiques. Ils sont par ailleurs de très bon employés qui sont appréciés par les hauts placés de l'agence.

La race elfiques est un race très ancienne, si ce n'est l'une des races humanoïde les plus anciennes. Existant depuis plus longtemps que les humains, elle a évolué et gagné en sagesse et connaissance beaucoup plus rapidement que leur voisins bipèdes. Leur savoir leur a, pendant un temps, permis d'avoir un certains ascendant sur l'espèce humaine qui était encore bien ignorante.

Naturellement attiré par la nature, les forêts et les montagnes, les elfes se sont rapidement isolés des humains, mais sans vraiment les abandonner. Ils ont longtemps été une sorte de peuple mentor pour eux, leur apportant savoir médical et agricole, garantissant leur survie et leur prolifération. Pour exprimer leur reconnaissance envers ce peuple qui leur apparaissait comme des entités bienfaitrices, il était courant que les humains face don d'une partie de leur récolte aux elfes qui leur étaient voisins, évitant par la même occasion le dur travail de la terre à ces êtres de savoir. C'est ainsi que pendant longtemps, le peuple elfique et le peuple humain vécurent côte à côte, sans vraiment se mélanger complètement. Si on retrouve les elfes dans de nombreux écrits de peuplades du nord, c'est parce qu'ils étaient certainement plus proches des humains que dans d'autre partie du monde, où les conditions de survie étaient moins rudes.

Cependant, au fur et à mesure que l'espèce humaine avançait dans le temps, elle vit son nombre augmenter et ses individus devenir de plus en plus violent. Les elfes, voyant que le savoir qu'ils leurs avait donné était utilisé pour faire la guerre, désidèrent de couper toutes relations avec les humains et de disparaitre complètement de la surface de leur monde. Ainsi, ils partirent vivre en montagnes, là où les humains ne venait pas pour vivre une vie d'ermite pendant quelques décennies.

Pourtant force est de constater qu'à nos jours, l'espèce elfique s'est fondu au milieu de la société humaine. La survie en haute montagne est dure et les peuplades elfiques, dont le taux de natalité est faible, se sont vu forcer de redescendre de leur montagne. Qu'elle surprise lorsqu'ils ont vu des maisons chauffés à l'électricité et des moyens de transports plus rapide que les chevaux. Ils se sont donc rapidement adaptés aux modes de vie humain pour passer inaperçu, mais ont toujours gardé leur distance dans la majorité des cas. Les métissages elfes-humains sont extrêmement rare, et les individus nait de leur unions ont, jusqu'à présent, presque toujours été des humains.  

Frères des humains, les faldaïs existent depuis des siècles et des siècles. D’anciennes civilisations dormons font part d’une existence anthropomorphe, d’êtres couverts d’os et d’écailles, des maîtres de la magie, de la sorcellerie. Ils étaient, d’après les premiers hommes, des êtes de savoir.

Depuis la nuit des temps, les faldaïs ont été vu comme une sorte de miracle de la nature. Des maîtres de la vie et de la mort, pour certains croyants ils étaient l’incarnation de leur dieu avec leur fascinante capacité de guérison et du contrôle sur la nature.

Les faldaïs, généreux, leur ont appris ce qu’ils savaient de l’art kinéstésique, de leur maîtrise sur les choses. On dit même que les premiers kinésistes humains viennent de l’union de ces deux espèces. Et puis il y eut cette date fatidique. 1326. La fin d’une paix, le début d’une répression vive de toute forme de kinésie.

La peur et l’absence de savoir d’un peuple fit la quasi-destruction massive des faldaïs qui, pour se protéger du fléau de la religion, parti se réfugier loin des civilisations. Ils se sont sentis trahis et souillés par l’espèce humaine. Ils les ont rapidement vu comme une menace, une sous espèce impure qui ne méritent pas leur intérêt.

Ils se sont coupés du monde, ils sont devenus une vulgaire légende aux yeux des autres espèces. Ils se sont réfugiés loin de toute la mascarade humaine pour ne refaire surface que quelques années après la création d’Apokrys quand ses premiers agents les ont retrouvés et leur ont donné une raison d’accorder une nouvelle fois leur confiance aux humains. Ils n’étaient plus les seuls. Les kinésistes, leurs fils, étaient traqués. Les elfes, les vampires, tous se sont retrouvés dans le même bateau.

Ils ont constaté une chose désolante à leur retour au grand-chose : les runes ont été oubliées, la kinésie était un élément de conte pour enfant. Leur savoir ? Ils le gardèrent jalousement pour eux. La science a bien réussi à avancer sans eux, aucune raison de se laisser trahir une seconde fois.

De nos jours, la plupart des faldaïs vivent en harmonie avec les autres espèces. Ils cachent leur différence et tout le monde n'y voit que du feu. Seuls certains ont décidé de rester en retrait, n'oubliant pas le mal que l'humain leur a causé. Nul ne sait exactement où ils sont cachés, tout ce qu'on sait, c'est qu'ils n'ont pas envie d'être retrouvés.

Les homo sapiens sont apparus il y a 300 000 ans. Au départ, les dormons et les kynésistes vivaient ensemble, les dormons acceptaient les kinesistes qui étaient leurs « chamans ». Les chamans pouvaient dialoguer avec les esprits, avaient des pouvoirs de guérisons et de vision de l’avenir. L’existence de la magie était donc reconnue et tolérée. (ref Le livre Les Enfants de la Terre, à lire si vous ne l’avez pas lu même s’il y a des longueurs <3)

A l’Antiquité, une scission commença à se faire entre les dormons et les kynésistes. Les kynésistes étaient toujours connus et acceptés, mais ils ne vivaient plus en harmonie avec les dormons car ces derniers les considéraient comme supérieurs, comme les enfants des Dieux. Les dormons craignaient alors les kynésistes et veillaient à ne pas faire de faux pas pour ne pas les énerver. Les kynésistes, quant à eux, essayaient de ne pas faire de vagues et n’utilisaient que très peu leur magie face aux dormons pour vivre le plus tranquillement possible. Apokrys fut créée à cette époque mais elle n’avait ni l’ampleur, ni les mêmes objectifs que l’organisation actuelle. Elle avait seulement pour but de mettre en contact les kynésistes à travers le monde.

Tout cela prit fin durant l’Empire romain, lors de l’éruption du Vésuve et de la destruction de Pompéï. L’évènement, interprété comme étant dû à la fureur des Dieux, fut mis sur le dos des kynésistes. Les dormons commencèrent alors à craindre les kynésistes plus encore. Les kinésistes à l’origine d’Apokrys se positionnèrent alors comme défenseurs du reste des kynésistes et un règlement limitant l’utilisation de la magie fut élaboré pour rassurer les dormons et éviter qu’ils ne s’en prennent aux kynésistes.

Avec l’apparition de la religion, au Ier siècle ap JC, la crainte de la magie et la crainte des kynésistes augmenta. Les dormons commencèrent à voir les kynésistes, non plus comme les enfants des Dieux, mais comme des partisans du Diables. L’existence de la magie était reconnue mais toutes les personnes qui la pratiquaient étaient persécutées. En Europe et en Amérique au moins, ce rejet de la magie augmenta à mesure que la religion chrétienne prenait de l’ampleur, mais la poursuite des sorciers avait lieu quelle que soit la civilisation et était aussi très présente en Afrique sub-saharienne ou en Inde par exemple.
Au Moyen-Âge, une véritable chasse à la « sorcière » (le distingo élu/sorcier n’existait pas encore) eu alors lieu. En effet, les gens croyaient que les sorciers avaient monté un complot vivant à détruire la chrétienté, et s’étaient associés avec le Diable. Toute personne suspectée de pratiquer la magie ou ayant un comportement controversé, était capturée et tuée. Les femmes, jugées inférieures aux hommes et fortement discriminées à cette époque, furent les plus touchées.

Face à cette persécution en masse, les kynésistes commencèrent à se cacher. Parallèlement à cela, dans les pays occidentaux surtout, le développement de la science permit aux dormons de mieux comprendre le monde qui les entourait et rationnalisa leurs croyances populaires.

De nos jours, les sorcières, loup-garous, vampires et autres créatures sont reléguée au rang de créatures imaginaires dont on parle dans les histoires pour enfants. Les personnes se revendiquant comme sorcières sont le plus souvent moquées et regardées avec condescendance. Certaines personnes croient encore aux sorcières, mais cela concerne principalement les sorcières vaudous ou les gens capables de communiquer avec les esprits, auxquelles le mouvement spiritualiste a donné du crédit à partir de la fin du XIXième siècle.