| Jeu 26 Déc - 15:03 On ne va pas dire que c'est du plagiat maaaaaiiis vous m'en avez donné envie les gurls ! Alors voilà, je vous présente un peu de ce que j'écris ^^ Déjà, la plupart de mes textes sont soit sur ce profil Wattpad, soit sur celui-ci :) Ensuite, mes textes, à part mes nouvelles, sont majoritairement des fanfictions (HP) pour les plus anciennes. En ce moment, je suis surtout sur la réécriture de contes ou de mythes, ou encore je m'en inspire fortement pour mes personnages. Mon écrit terminé le plus récent : Néréa. Je vous mets les deux premiers chapitres :) N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! - Prologue:
Je prends une grande inspiration alors que je le vois s'approcher. Ça y est, le moment est venu, je crois. Je lui adresse un grand sourire alors qu'il marche un peu laborieusement dans le sable, un grand panier à la main. Je profite de la distance pour l'observer franchement au lieu des regards à la dérobée habituels : grand, blond, athlétique, il a fier allure dans ses hauts de chausse. Il a dû laisser son cheval près des prés qui bordent la mer, plus haut. Il s'arrête à quelques mètres pour retirer sa botte et la vider de son sable. J'en profite pour toucher discrètement les trois nouvelles cicatrices qui ornent désormais mon cou, comme si des griffes s'étaient plantées à la naissance de ma poitrine et étaient remontées le long de ma gorge jusqu'à mon menton. Heureusement, elles sont incroyablement fines et discrètes pour des cicatrices infligées à peine douze heures auparavant... Alors qu'il finit de remettre sa botte, je m'avance légèrement vers lui, désireuse d'aller vers ce qui semble un avenir radieux plutôt que de m'attarder sur de fâcheux souvenirs. Enfin, nous nous rejoignons.
— Elizabeth… je vois que tu as reçu mon billet !
Fièrement, je lève le papier qui se trouve dans ma main. Puis je penche tête sur le côté, mes yeux demandant clairement, du moins je l'espère, pourquoi il m'a donné rendez-vous ici à une heure si tardive. À ma gauche, le soleil vient d'atteindre l'horizon, où ciel et océan se touchent.
— Je suis heureux que tu sois venue. Je voulais te voir parce que… enfin je sais que tu es orpheline et que je devrais sans doute voir avec ta tutrice mais… enfin… je suis très amoureux…
Il est hésitant, c'est trop mignon. Ses yeux brillent de joie et d'anxiété tandis qu'il parle et, sur la fin de sa phrase, il prend ma main. Mon cœur s'emballe. C'est alors qu'un étrange phénomène se produit : ses yeux cillent, se voilent puis il secoue la tête et reprend la parole.
— En fait, je suis très amoureux de Victoria… je sais que vous êtes amies alors est-ce que tu crois que, enfin qu'elle voudrait bien de moi ?
Ses yeux respirent l'espoir. Mon souffle se coupe, comme sous l'effet d'un coup violent dans la poitrine. Je retire ma main en reculant, hébétée. Comment est-ce possible ? Je croyais mes sentiments partagés ! Toute cette souffrance… pour rien !
Je me mets à pleurer et m'enfuit en courant. Je l'entend qui m'appelle mais je suis incapable de le regarder à nouveau. Le billet s'envole. Mes jambes brûlent. Je m'effondre dans le sable. C'est indéniable, j'ai le cœur brisé. C'est alors qu'une main se pose sur ma tête.
— Ne vous en faites pas Majesté, tout peut se finir dès maintenant.
Je lève les yeux et découvre l'une des miennes face à moi. Elle est agenouillée et me sourit doucement.
— Suivant les termes édictés par votre mère, je suis votre exécutrice parce que je serai la régente si jamais vous décidiez de ne pas revenir à l'océan mais je suis sûre que vous reviendrez et que je n'aurai pas à prendre cette place.
Je suis abasourdie. Exécutrice ? Régente ? Ma main se pose sur mes cicatrices. C'est donc cela que ma mère a prévu en attendant que je renonce aux êtres humains ? Je suis tentée, je dois l'avouer. Mais renoncer à eux signifierait que non seulement je mourais pour renaître parmi mes sœurs ; mais aussi qu'en mourant mon pouvoir contenu serait libéré en une vague destructrice… Je ne peux détruire le village qui borde la plage, non loin de là, au nom d'un cœur brisé, je ne peux pas être aussi cruelle et égoïste. Je sèche mes larmes et regarde mon exécutrice dans les yeux.
— Je dois vous poser une question pour accomplir le rituel d'exécution. Une réponse affirmative signifie le retour parmi nous, une réponse négative signifie revivre votre douleur actuelle aussi longtemps que vous donnerez cette réponse. Avez-vous compris ?
Je hoche la tête dans un oui sec et nerveux.
— Bien. Votre Majesté, acceptez-vous de renoncer aux êtres humains et à l'affection que vous leur portez ?
J'inspire profondément puis expire de la même manière. Ce que je m'apprête à faire, peut-être les humains ne le méritent-ils pas. Ça n'a plus d'importance. Je ferme les yeux et hoche à nouveau la tête ; mais cette fois, pour dire "non".
- Chapitre 1:
Tout le monde s'installa rapidement. Même si c'était lundi matin, la plupart des élèves de la classe avaient hâte de connaître les résultats de leur travail. Enfin, le professeur entra. Le silence se fit.
— Bien, jeunes gens, j'ai terminé la lecture de vos rédactions ! Je dois dire que vous avez été bien inspirés, je suis assez fiers de vous. Marie, vous voulez bien les rendre pendant que je fais quelques considérations générales s'il vous plaît ?
Une des élèves s'empressa de se lever et de récupérer le paquet de feuilles que le professeur lui tendait. Quelques remarques constructives plus tard, pendant lesquelles chacun était pendu à ses lèvres, et quand Marie eut fini de rendre les copies, le professeur prit l'une d'elles, qu'il avait conservée à part.
— Mademoiselle Blake, vous avez dû remarquer que je ne vous avais pas rendu votre copie, n'est-ce pas ?
Vanessa Blake hocha la tête, curieuse et nerveuse de ce qu'il allait dire.
— La raison en est que cette copie est la meilleure de toutes celles que j'ai lues ce week-end ! La façon dont vous avez réécrit le mythe de la cité de l'Atlantide est tout à fait fabuleuse. Un peu romancée à mon goût mais assez fidèles aux autres mythes pour que cela paraisse plausible, félicitations !
La jeune femme rougit sous le compliment.
— Accepteriez-vous qu'on en fasse la lecture ensemble et qu'on examine les procédés que vous avez utilisés pour reprendre ce mythe ?
Nouveau hochement de tête, plus hésitant. Vanessa n'était pas sûre que son travaille mérite tant de considération.
— Parfait. Nous allons commencer par en faire la lecture et nous en discuterons pendant que quelqu'un ira faire des photocopies pour chacun d'entre vous.
Le reste du cours passa très lentement pour la jeune femme, qui rougissait de plus en plus au fur et à mesure que le récit se déroulait et était examiné. D'autant que ce fut Sebastian Park qui en fit la lecture, de sa voix douce, chaude et grave. Elle n'aurait pu rêver meilleur conteur...
« Consigne : choisissez un des mythes et des contes étudiés, ou un mythe que vous connaissez, et écrivez en une autre version.
Il était une fois, une île, située au-delà des colonnes d'Hercule, dédiée au dieu des mers, Poséidon. Sur cette île était bâtie une ville, immense, splendide et glorieuse qui prospérait : la cité de l'Atlantide. Ceux qui y vivaient étaient heureux de bien des manières et ne manquaient de rien. Ses rues ne connaissaient ni les mendiants, ni les voleurs, ni les criminels. Il y régnait la paix. C'est sur cette île que naquit une jeune fille d'une grande beauté dont la vie toute entière fut dédiée à Poséidon, comme celle du premier enfant de chaque famille. Destinée à devenir prêtresse, elle s'attacha à ce rôle consciencieusement et pieusement.
Un jour qu'elle se promenait sur la plage, méditant sur son seizième anniversaire qui approchait et son futur rôle au temple qui venait avec, elle fit la rencontre du dieu des mers en personne. Ils tombèrent amoureux. Chaque jour, elle le rejoignait sur la plage où ils marchaient main dans la main en parlant de ce rôle à ses côtés qu'elle attendait avec impatience. Malheureusement, Poséidon n'était pas le seul à avoir remarqué sa beauté et son intelligence. Zeus, jaloux de l'adoration que portaient les habitants de l'île à son frère, ne put résister à la tentation de lui prendre au moins un de ses adorateurs. Et son dévolu tomba sur elle. Aussi entreprit-il de la séduire.
Mais la jeune femme, vouée au dieu des mers, se refusa à lui, chaque jour, encore et encore. Enfin, elle entra au temple. Enfin, elle était délivrée des avances de Zeus. Celui-ci, apprenant qu'elle était désormais vouée à son frère pour l'éternité, entra dans une colère noire. Alors, sous prétexte que la cité était devenue trop guerrière et représentait une menace trop grande, il envoya un cataclysme : les vents se déchaînèrent, formant plusieurs ouragans, et un volcan entra en éruption, faisant trembler la terre. Après plusieurs heures de panique totale dans les rues de la cité paisible, plus un bâtiment n'était debout, un feu gigantesque embrasait la ville, et la lave, paresseusement, en parcourait les rues, consumant sur son passage les ruines des bâtiments et les corps des malheureux dans les décombres.
La jeune femme avait réussi, avec plusieurs autres habitants, à trouver refuge sur une des falaises qui surplombaient l'océan. Ils imploraient Poséidon de leur venir en aide mais ignoraient que celui-ci était retenu par son frère pour qu'il ne puisse intervenir. Alors, Zeus apparut face aux rescapés. Un à un, il foudroya chacun des hommes, des femmes et des enfants présents, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que la jeune femme, en larmes, recroquevillée au bout de la falaise.
— Vois, lui dit-il, ce que ton orgueil m'a poussé à faire. La destruction de cette île et de cette ville sont de ton fait. Par égard pour l'affection que j'ai eu pour toi, je te laisse la vie sauve. Contemple le prix de tes choix et de ta vanité.
Et le dieu disparu. Alors la jeune femme se leva et hurla de douleur face à la dévastation de son foyer, de ses amis, de sa famille. Enfin, Poséidon réussit à se libérer et à la rejoindre. Mais il était trop tard. Face au désastre qui était survenu, sa colère s'éveilla, déchaînant les forces des océans. Des vagues immenses déferlèrent sur l'île, éteignirent les flammes et refroidirent la lave. Le volcan retomba dans son sommeil. La cité n'était plus que ruine. Alors le dieu des mers pris son amante dans ses bras et sauta du haut de la falaise. Lorsqu'il atteignit l'océan, l'impact souleva une vague si grande qu'elle engloutit à jamais l'île et la cité. A partir de ce jour, plus personne n'entendit plus parler de l'Atlantide si ce n'est dans les légendes. »
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| Margaret SmithThunderbird Age : 20 Espèce : Humaine Pouvoir : Contrôle le feu Occupation : Etudiante qui étudie Points : 35420 Localisation : Chambre 1 - Thunderbird
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