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[Mia x Fletcher][INTERDIT] Laisse moi goûter à la saveur de ton corps

 :: La Ville :: Café
Mer 23 Oct - 21:27
??? : Je vous apporte la note tout de suite ma belle.

Assise à la table du café, je mélange tranquillement le chocolat dans la tasse en porcelaine blanche que le mignon serveur venait de m’apporter. Je lui souris légèrement, le remerciant à demi-mot. Bien que ça soit normal, j’ai le droit d’être aimable. Il n’y a pas grand monde dans ce café, à vrai dire, il est presque désert. Il n’y a que ce couple qui n’a cessé de se bécoter depuis mon arrivée, cette fille qui ressemble à une femme d’affaire et un garçon avec ses lunettes et son livre. C’est assez cosy, je m’y sens bien. Je m’y sens un peu comme chez moi. J’enroule machinalement une mèche de mes cheveux autour de mon doigt, souriant de loin au serveur. Je sens son regard sur moi et je ne peux m’empêcher de rougir. J’aime jouer, et, visiblement, je ne suis pas la seule.

Je suis devenue assez bonne à ce jeu, à celui qui craquera le premier, on y a beaucoup joué avec Scott. Je me mords instinctivement la lèvre inférieure au souvenir que j’ai de lui. Je n’ai que de bons souvenirs, ou presque. J’ai longtemps vécu dans cette situation étrange avec lui où je ne savais pas réellement ce qu’il avait entre nous, et très vite la situation est devenue encore plus étrange avec l’arrivée d’Ysfald. Leur rivalité m’a fait vivre des expériences particulières, spéciales. Je me sentais comme toutes ces filles dans les films à l’eau de rose à recevoir autant d’attention de leur part à eux deux. C’était bon, vraiment.

Je regarde dehors, plongée dans mes pensées, rougissante. Il fait froid maintenant, les arbres ont pris une couleur orangée et perdent leurs feuilles petit à petit. J’attrape la tasse pour la porter à mes lèvres et boire une gorgée de son contenu. Un léger sourire né alors sur mes lèvres. Loin d’être gourmande, je sais apprécier un bon chocolat. Celui-là n’est pas bon, il est simplement divin. La cannelle a donné un petit goût épicé à mon chocolat, lui donnant une légère amertume qui vient contraster avec la douceur du sucre. Un peu comme ma relation avec Ysfald et Scott. Un peu de gourmandise doucereuse que l’autre venait pimenter sans aucun scrupule. Je soupire légèrement. Il a fallu qu’ils me demandent de choisir, mais ce qu’ils n’ont pas compris c’est que j’avais besoin d’eux deux, que l’un sans l’autre ça n’a plus aucun intérêt.

Je baisse le regard sur ma tasse fumante. Je regarde les miettes de la cannelle se mélanger avec le lait du chocolat. Je crois que j’en ai presque oublié la notion du temps, oublié que je suis dans ce café pratiquement désert avec pour compagnie le jeune serveur plutôt mignon qui arrive de nouveau à ma hauteur.

??? :
Et voilà pour toi ma beauté.

Je lève le regard vers lui, rougissante, et attrape la petite coupelle qu’il me tend. Il a un sourire charmant, un sourire de tombeur. Il doit en faire tomber plus d’une, ça c’est clair. Je le remercie une nouvelle fois avant de le regarder retourner derrière le comptoir pour s’occuper d’un groupe d’ami qui venait d’arriver. Je souris légèrement avant de me retourner pour attraper un livre dans mon sac. Scusa ma ti chiamo amore de Federico Moccia, un roman d’amour comme on en trouve plein.
A vrai dire, je l’ai surtout pris pour renouer avec l’italien. Ça me manque un petit peu mine de rien l’Italie, la France me rend nostalgique. Depuis ma rupture avec Ysfald et Scott, j’ai du mal à gérer tout ça. Je crois que je serai capable de passer ma solitude avec n’importe qui, un parfait inconnu ou ce gars du fond de la classe que tout le monde connaît pour ses pitreries ça serait la même chose à mes yeux. J’ai juste besoin d’un peu de compagnie.
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Mia Enily
Phoenixwhiff
Mia Enily
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Age : 21
Espèce : Humaine
Pouvoir : Hydrokinésie
Occupation : Etudiante de 6ème année
Points : 36815
Localisation : Au centre-ville à faire les boutiques
Mia Enily
Dim 17 Nov - 15:07


« Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malignement, tout près, tout près. »


« Première soirée », du Cahier de Douai, était une merveille. Des fausses lunettes sur le nez afin de se donner un air intelligent, le mâle dévorait les mots de Rimbaud ; il avait toujours été fasciné par ce poète à la vie remarquable : plus particulièrement fasciné par sa relation tumultueuse avec Verlaine. Pouvait-il être sincère ? Si l'on oubliait la façon dont leur relation s'était terminée (soit, sur des coups de feu), il enviait le plus jeune des deux amants. Il rêvait, non pas d'un homme (il ne se considérait pas comme homosexuel), mais d'une femme ; d'une femme qui lui en ferait voir de toutes les couleurs, avec qui il pourrait se disputer, casser des assiettes et claquer des portes, pour finalement l'embrasser d'une douce violence, la caresser d'une violente douceur, la chérir comme un homme devrait chérir sa femme.
Le mâle rêvait de trouver sa femme ; pas celle avec qui il finirait ses jours (pas encore) : celle de la journée. La séduction était son domaine de prédilection ; plus que la danse encore, il excellait dedans. C'est qu'il ressent ce besoin, le félin. Celui de séduire afin d'être aimé, de ressentir cette affection que les femelles lui portent, de réaliser leurs désirs : il est prêt à tout donner pour elles, pour leur corps voluptueux, pour leurs pensées torrides. Il les réalise, ces pensées ; prêt à tout jusqu'au bout, en effet. Il pourrait écrire une ode pour l'être que représentent les femmes. Mais, ne se pensant pas assez doué en français (la langue sophistiquée, romantique, parfaite pour les poèmes chantés), se sous-estimant, se racontant des mensonges, il n'en fait rien. Il n'écrit pas. Il se contente de dévorer du Rimbaud.


« Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds si fins, si fins. »





« – Je regardai, couleur de cire
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, – mouche ou rosier. »


« Et voilà pour toi, ma beauté. »

Son ouïe féline qu'il hait tant mais qui, en ce moment, lui sert. Elle lui offre l'opportunité d'écouter à leur insu les clients du café. Outre les bruits de succions du couple à côté de lui (qui ne cesse de s'embrasser depuis si longtemps qu'il a perdu la notion du temps), de la femme qui tape à toute vitesse sur son ordinateur et de lui caressant les pages de son livre ; il entend autre chose. Une légère agitation qui, à ses yeux, mérite toute son attention. Il se redresse convenablement et tient son livre un peu en-dessous de ses yeux, afin de feindre lire (pour en réalité espionner).
Là, en face de lui, se déroule la parade nuptiale la plus ridicule à laquelle il ait jamais assistée. Le mâle était l'arrogance même : il pensait bien évidemment pouvoir mieux faire que ce serveur de pacotille. Comment la femelle qu'il tentait de courtiser pouvait-elle se montrer si réceptive ? Elle semblait intelligente ; peut-être la jugeait-il mal, mais ce visage qu'il voyait de sa vue féline, en plus d'être ravissant, montrait une grande perspicacité. Elle ne semblait pas être stupide. Mais peut-être se trompait-il ; sûrement se trompait-il, vu comme elle rougissait face à ces quelques mots banals.
Mais, même si elle semblait plus intelligente qu'elle ne devait l'être, il l'observa.


« – Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s'égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal. »


Sa peau était bronzée ; sûrement avait-elle passé des heures sous le soleil, pour qu'elle soit ainsi. Elle n'était ni grosse, ni maigre ; elle avait peut-être de la graisse en trop, dans des endroits qu'elle s'efforçait de cacher, mais cela ne l'aurait pas gêné ; il aimait s'accrocher quelque part, lorsqu'il agrippait une femme. Sa chevelure était de la couleur de la châtaigne, ondulée, tombait sur ses épaules ; il voulait passer sa main dedans, les tirer doucement en arrière afin de dévoiler son cou et de le mordiller, de marquer son territoire. Ses yeux étaient noisettes ; pas le genre de noisette qu'on dévore : celle qu'on admire, parce que sa forme est étrangement magnifique, parce que son armure scintille. Ainsi, il l'observait et s'imaginait déjà la faire sienne.
Le mâle était félin. Le félin était prédateur. Le prédateur était le mâle.
Plus il observait la chatte, plus il délaissait son livre. Ce dernier finit posé sur la table. Plus il observait la chatte, plus il espérait mélanger leurs odeurs respectives. Son odeur de feuille d'automne, mêlée à la sienne, de cerise. Plus il observait la chatte, plus il se penchait en avant. Jusqu'à finir pratiquement affalé sur sa table, les coudes posés dessus, sa mâchoire contre les paumes de ses mains. Un ronronnement tapi au fond de sa gorge. Des yeux whisky aux reflets fauve. Un sourire aux canines acérées. Il n'est pas sous transformation. Mais son côté animal veut se montrer. Le guépard, au fond de sa cage, marche lascivement, prêt à séduire la féline. Il ne se jette plus contre les barreaux d'acier ; la porte peut s'ouvrir à tout moment.


« Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : "Veux-tu en finir !"
– La première audace permise,
Le rire feignait de punir ! »


Il a fini de l'observer. Le mâle huma l'odeur de fruit qui s'émanait de la chatte. Pourquoi était-elle une chatte, une féline, comme lui ? Peut-être était-ce grâce à sa grâce. Il ne la pensait pas hybride : pourtant, elle aurait pu l'être. À ses yeux, en tout cas. Mais ce n'était pas important, ni pertinent.
Peut-être devrait-il se diriger vers elle ? Un groupe était arrivé dans le café, occupant le paon raté qu'était le serveur ; celui qui ne savait pas exposer ses plumes comme il le fallait. Alors, le guépard se leva. Son livre dans une main, l'autre dans sa poche de jean. Il portait un T-shirt blanc avec une chemise à carreaux rouge, un jean bleu marine avec une ceinture en cuir noir pour qu'il ne glisse pas, ainsi que des Converses noires. En somme, un style plutôt décontracté. Il ne cherchait pas à jouer le mauvais garçon. Il cherchait juste à être confortable, afin de mieux séduire ; la clé était de se sentir bien dans sa propre peau. Et il la détenait [la clé] depuis longtemps. Ou, tout du moins, il croyait la détenir.


« – Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
– Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : "Oh ! c'est encor mieux !" »


En s'approchant d'elle, il vit qu'elle lisait un livre. Il y avait de marqué, sur la couverture : « Scusa ma ti chiamo amore ». De l'italien. Elle parlait donc la langue ? C'était une supposition qu'il faisait.
Il ne parlait pas un mot d'italien. Un jour, peut-être, apprendrait-il cette langue ; après tout, n'était-ce pas une langue aussi romantique que le français ? En parlant de ce dernier, il l'aida à déchiffrer les quelques mots écrits : scusa devait sûrement provenir du verbe « s'excuser ». Scusa ma, « excuse(z)-moi » ? Il n'avait aucune idée de ce que chiamo pouvait bien vouloir dire. Quant à amore... ce mot représentait l'amour, le grand, le vrai, à coup sûr ! Le ti devait être une contraction du « tu », peut-être pour dire « ton ». Ainsi, de ce qu'il devinait, scusa ma ti chiamo amore signifiait « Excuse-moi de te ... amour ».
Voyons le bon côté des choses, il avait désormais de quoi ouvrir une conversation avec la belle. C'est avec cette pensée joyeuse en tête qu'il continua de s'avancer vers la féline à l'odeur de cerise.


« Monsieur, j'ai deux mots à te dire... »
– Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien... »


Une fois face à elle, il attira son attention d'un :
« Bonjour ? »
Douce comme le miel, la salutation. Il continua lorsqu'il fut sûr d'avoir son attention :
« Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que vous lisiez un livre en italien. Et, comme le fou de langues que je suis, j'ai tenté de le traduire... sauf qu'un mot m'échappe. Pourriez-vous m'aider ? »
La main dans son jean sortit de la poche de ce dernier pour aller se poser sur le dossier de la chaise en face de la féline. Il lui demanda silencieusement s'il pouvait s'asseoir. Tout en posant le Cahier de Douai près de lui, comme par hasard dans le sens de la jeune femme ; ainsi, elle pourrait lire la couverture. Peut-être connaissait-elle Arthur Rimbaud ? Peut-être le considérait-elle comme un génie de la poésie française ; ou peut-être se contentait-elle de le trouver beau.
Il montrait qu'il était cultivé, avide d'apprendre, intelligent. Dans la cage, le guépard marchait toujours aussi lascivement.
Faites qu'elle accepte. Il voulait jouer.

« – Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malignement, tout près, tout près. »
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Fletcher Bowman
Phoenixwhiff
Fletcher Bowman
Fletcher Bowman
Age : 21
Espèce : hybride.
Pouvoir : transformation en guépard.
Occupation : étudiant, en train de danser ou de lire.
Points : 35240
Localisation : avec Yogurt et Mouton.
Fletcher Bowman
Lun 16 Déc - 22:40
Je bois une nouvelle gorgée de mon chocolat, me délectant du goût sucré et des épices de ce dernier avant d’ouvrir le livre là où je m’en étais arrêté la dernière fois. Un petit marque-page de papier cartonné m’indique la position exacte dans ma lecture. Il est assez simple, le marque-page, un simple rectangle d’une couleur assez claire à mi-chemin entre un rose poudré et le rose gold que tout le monde semble tant apprécier. Il y a cette phrase en anglais assez inspirante en dorure qui ressort du fond, et cette petite licorne dessinée. Il est basique pour un marque-page, un simple rectangle comme je le disais, mais il remplit bien sa fonction première. Je me contente de le prendre et de jouer avec tandis que j'entame ma lecture, concentrée. J'en oublie le jeune serveur, j'en oublie le chocolat fumant, j'en oublie le monde qui m'entoure.

Je ne suis pas une grande fan de littérature romantique, préférant, autant étonnement de tout à chacun, la poésie. Si je ne suis pas la personne la plus studieuse de l'institut, je sais apprécier un texte bien écrit. Une déclaration d'amour ou simplement la description d'un vulgaire vase vide, les mots peuvent être fascinants.

Je n'ai pas eu le temps de réellement me plonger dans mon livre qu'une voix mielleuse vient attirer mon attention.  Je relève les yeux en direction de la personne qui m'interpelle. Là, devant moi, se dresse un jeune homme qui semble avoir sensiblement mon âge, ou peut-être est-il un peu plus âgé. Il semble étrangement assez sûr de lui pour quelqu’un qui aborde une jeune fille seule dans un café. Probablement un autre de ces garçons trop confiants qui pensent qu’un sourire de la part d’une fille signifie un engagement sur le long terme, ou une invitation à faire ce qu’ils désirent. Cependant, il ne ressemble en rien à ces hommes. J’ai du mal à les imaginer avec des vêtements aussi… simples ? Il n’est pas mal habillé, il a plus la dégaine de ce héros de série pour adolescent mal vu par tout le lycée, mais qui s’avère être un type génial. Est-il seulement ce genre de personne ?

Je me contente simplement de lui sourire légèrement, hochant la tête en signe de salutation. Ecoutant ses explications, je ne peux m’empêcher d’hausser un sourcil. Définitivement, il me fait réellement penser à un héros de série américaine. Cela dit, je ne peux m’empêcher de sourire un peu plus à l’évocation de son envie de comprendre l’italien. C’est assez rare que l’on me parle d’italien en réalité. On me fait souvent la réflexion par rapport à mon accent qui est souvent confondu, à tort, avec un accent hispanique, mais la discussion ne va que rarement plus loi. Aussi, lorsqu’il semble me demander la permission de s’installer à ma table, je ne le lui refuse pas, l’invitant presque de moi-même.

Prenant le temps de marquer une nouvelle fois ma page avec le rectangle rose, je referme le livre pour le poser devant moi. Je relève alors une nouvelle fois le regard vers le garçon, le détaillant un peu mieux. Les cheveux bruns en bataille, les yeux ambrés qui semblent parler pour lui et une peau tâchée de multiples grains de beauté, je suis obligée d’avoir qu’il est plutôt mignon pour un garçon qui aborde une jeune fille seule dans un café avec sa soif d’apprendre une langue étrangère. Je finis par décroiser mes jambes, frôlant sans le vouloir celles de mon interlocuteur dans ce mouvement, pour venir les croiser à l’inverse, plaçant ainsi ma jambe droite au-dessus de ma jambe gauche. J’humidifie ma lèvre inférieure avant d’esquisser un léger sourire.

Mia : Peu commun comme technique d’approche, tu en conviendras. Je peux te dire tu ? dis-je légèrement, dans un français saupoudré de mon légendaire et indétrônable accent italien.

Je penche légèrement la tête suite à ma question. Il est vrai que j’ai appris à mes dépens que les français ont tendance à vouvoyer les personnes qu’ils ne connaissent pas. Pour ma part, ayant grandi et vécu dans de petits patelins où tout le monde se connaissait et faisait un peu partie de la famille, je n’ai pas eu pour habitude de vouvoyer les autres. Je viens croiser mes mains devant moi, jouant avec la bague en or à mon annuaire droit, un cadeau d’Ysfald et Scott pour mon dernier anniversaire dont je n’ai pas su me séparer, un léger sourire au coin des lèvres.

Mia : Dis-moi tout, qu’est-ce que je peux faire pour toi ?

Presque inconsciemment, je cherche son regard du miens, et, même si je sais que son envie de comprendre le titre de mon livre n’est qu’une mascarade, j’ai envie d’en savoir plus. Même si je me doute intimement qu’il n’est pas là uniquement pour parler de littérature, bien qu’il semble féru de cette dernière à en juger le livre qu’il a posé à côté de lui, je n’ai pas envie de l’envoyer balader. J’aime que l’on me porte de l’attention, j’apprécie d’autant plus lorsque je deviens soudainement importante comme à ce moment-là, où un parfait inconnu qui me semble pourtant familier – peut-être est-il à l’institut lui aussi – vient me demander mon aide sur un sujet où pas grand monde pourrait l’aider. Je trouve ça assez gratifiant.

Et Maria qui me disait que jamais mes livres en italien me permettraient d’obtenir de l’attention, et Scott qui se moquait de moi avec mon romantisme pitoyable, et Ysfald qui me disait de prendre un peu les devant tandis que Jinsoul me disait de me méfier des étrangers. S’ils savaient qu’un vulgaire livre en italien m’a permis d’engager la discussion avec un jeune homme inconnu, personne ne me croirait et Jinsoul me taperait sur les doigts ,c’est certain.

J'attrape alors ma tasse de chocolat pour une boire une nouvelle gorgée, écoutant ce que mon interlocuteur a à me dire. Je ne sais même pas son prénom, il faudrait que je pense à le lui demander entre deux phrases, à moins qu'il ne le fasse avant que je m'en occupe. Cela-dit, c'est appréciable. Cela donne un côté mystérieux à notre échange. J'aime beaucoup la sensation que ça procure.
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Mia Enily
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Mia Enily
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Age : 21
Espèce : Humaine
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Mia Enily
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