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[Rhlyka Fontvielle & Capucine Despair]Vendredi soir

 :: La Ville :: Place centrale
Ven 27 Mar - 22:17
D'un geste précis, Capucine ajouta la dernière phase de son maquillage léger : un rouge à lèvre bordeaux du plus bel effet. Satisfaite, elle sourit à son reflet. Le vendredi soir était son soir de sortie préféré : pas de cours ni de contraintes le lendemain, c'était parfait, elle pouvait s'en donner à cœur joie ! D'un geste précis, elle ôta les leggings qu'elle portait sous son pull et qui dissimulaient des collants noirs transparents agrémentés d'une fine ligne, à l'arrière, qui remontait de son talon au haut de sa jambe.

Elle vérifia une fois de plus son aspect général : ses yeux mis en valeurs, ses lèvres rouges, le pull crème en laine qui avait tendance à glisser de son épaule et ses longs cheveux bruns qui tombaient en cascade bouclée dans son dos, tranchant agréablement avec la couleur de sa tenue, le tout terminé par une paire d'escarpins crèmes eux-aussi. Un vrai petit ange dans la couleur, mais pas dans les intentions.

S'estimant prête, elle rangea une paire de chaussures confortables et ses leggings dans un grand sac, avec son maquillage, et sortit des toilettes où elle avait trouvé refuge. Elle ne pouvait pas quitter le Manoir autrement, ne voulant pas traumatiser ses collègues ou ses élèves - bien qu'il y ait peu de différences entre ses deux tenues. Elle se dirigea immédiatement vers les vestiaires du bar où elle s'était rendue ce soir-là. Elle aimait beaucoup cet endroit, tant par son ambiance que par le fait qu'ils gardaient les affaires jusqu'à ce qu'on vienne les récupérer... Y compris le lendemain après-midi.

Armée de sa seule carte de crédit, en sécurité dans son porte-feuille, lui même bien calé dans son soutien-gorge, elle alla prendre place au comptoir. Quasiment aussitôt, plusieurs verres d'alcool, du plus raffiné au plus fort, apparurent devant elle. Elle sourit à-demi, saisi le premier, un verre de whisky, à l'odeur, et observa qui lui faisait signe. Comme elle s'y attendait, un homme de vingt ans son aîné la dévorait des yeux, avec un sourire concupiscent. Elle leva les yeux au ciel et reposa le verre, sachant trop bien que l'accepter reviendrait à signifier qu'il pouvait venir la draguer. Dommage, la boisson sentait bon...

Le second, un mojito tout ce qu'il y a de plus classique, lui était adressé par un jeune homme, sans doute plus jeune qu'elle, déjà entouré par plusieurs femmes. Elle haussa les épaules et l'avala d'un trait. La soirée ne faisait que commencer. Elle aurait tout le temps de trouver son compagnon de la nuit. Elle adressa un sourire au barman, qui lui lançait des œillades régulièrement, l'air de rien. Il était plutôt mignon, avec ses longs cheveux noirs... En buvant un deuxième verre, plus lentement, elle commanda quelque chose à manger, ne voulant pas être ivre trop vite. La soirée ne faisait que commencer, les belles rencontres étaient toujours possibles. Peut-être même une rencontre inattendue ?

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Capucine Despair
Professeur
Capucine Despair
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Capucine Despair
Sam 28 Mar - 4:17
J'avais jusque-là entrepris de vider la moitié de mon armoire au sol. Profitant de ce qu'Astraë ne soit pas encore revenue pour me lancer des regards noirs depuis l'autre côté de ma chambre, je jette allègrement mes vêtements par terre, cherchant une tenue pouvant éveiller mon intérêt. Mon choix s'arrête finalement sur une robe d'un vert foncé que j'affectionne particulièrement, suffisamment simple mais cependant peu approprié à une quelconque activité scolaire. Je me change rapidement en plein milieu de la chambre, ignorant la possibilité que ma colocataire puisse rentrer à ce moment-là - de toute façon j'étais encore libre de faire ce que je voulais dans ma chambre -, avant de me diriger résolument vers la salle de bain où j'attrape quelques produits de maquillage en soupirant. Quelle perte de temps ! Mais puisque j'ai la ferme intention de sortir m'alcooliser ce soir, je dois absolument éviter les questions sur mon âge et je dois donc en passer pas là. Après une touche de rouge à lèvre et d'ombre à paupière, je jette un dernier regard critique à mon reflet. Est-ce que j'ai l'air plus mature ? En tout cas ce maquillage me fait ressembler encore davantage à ma mère, ce que je ne suis pas certaine d'apprécier.

De retour dans la chambre, je déniche une paire d'escarpins noirs qui feront très bien l'affaire et un collier qui a l'air beaucoup trop cher pour une étudiante, ce qui m'a décidée à l'acheter. J'attrape également une pochette noire dans laquelle je glisse les quelques affaires dont je pourrais avoir besoin, et me voilà prête. Enfin, presque... Je jette un coup d’œil au désordre étalé par terre et dans un élan de bonne volonté je le pousse en tas sous mon lit. Ce n'est certes pas parfait comme rangement, mais Astraë devra faire avec. Ce dernier détail réglé, je quitte ma chambre en arborant un large sourire : la soirée peut commencer !

En arrivant au bar, j'ignore les quelques regards qui accompagnent invariablement chaque entrée féminine dans l'établissement et me dirige immédiatement vers le comptoir avec la ferme intention de me mettre immédiatement à échanger mon argent contre quelque chose de bien plus grande valeur pour moi : une soirée réussie. J'ai cependant la surprise de repérer un visage connu parmi les fêtards déjà présents. Que fait ma prof de théâtre ici ? Je hausse les épaules : après tout peut-être que les profs ne sont pas tous des êtres aussi grincheux et ennuyants que je l'imagine et cette rencontre pourrait même être ajouter une touche d'intérêt à la soirée. Je m'installe donc à côté de ma professeure, profitant qu'elle soit apparemment concentrée sur le barman pour m'approprier la place sans risquer de protestation. Un rapide coup d’œil à nos environs me permet d'apercevoir des regards intéressés : apparemment ma prof plait aux hommes présents. N'ayant aucune envie d'être soudainement associée par ma proximité aux pensées de ces messieurs, je sors un billet de 200 de ma pochette - savoir qu'une femme n'a certainement pas besoin qu'on lui paye un verre dissuade en général ceux qui pourrait caresser l'idée de démontrer leur capacité à sacrifier quelques euros en échange d'un bon moment - et l'agite de manière peu discrète en direction du barman.

- Un martini blanc pour moi, et pour mon... amie (je n'allais tout de même pas l'appeler ma professeur en espérant que le barman serait suffisamment niais pour ne pas avoir de soupçon sur mon âge), un verre de ce qu'elle veut.

On ne dénonce pas quelqu'un qui vient de vous offrir un verre en toute innocence, n'est-ce pas ?
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Rhlyka Fontvielle
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Rhlyka Fontvielle
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Rhlyka Fontvielle
Sam 28 Mar - 23:33
Tout à son jeu de regards, la professeure ne remarqua pas tout de suite la personne assise à côté d'elle ; en tous cas, pas avant qu'une jolie voix féminine ne lui offre un verre. Surprise de connaître cette voix, elle haussa un sourcil en tournant la tête, découvrant une de ses élèves, pas encore majeure à côté d'elle. Et venant de commander un martini.

La deuxième information parvint à son œil : un billet. Un rapide calcul se fit dans le cerveau de la jeune femme : vu le prix du martini... elle pourrait prendre... le whisky cher qui sentait bon ! Avec un grand sourire, elle prit le bras de la rousse et s'adressa au barman soupçonneux.

— Et bien, tu ne l'as pas entendue chéri ? Un martini blanc pour ma copine et un whisky pour moi. Le meilleur que tu aies.

Elle lâcha ensuite le bras de son élève, pendant que le barman préparait leurs commandes rapidement, et fit pivoter son siège, jambes croisées, jusqu'à s'accouder, de dos, au comptoir.

— Aloooors ma petite Rhlyka... On fait le mur ? Je n'ai pas souvenir que le Manoir autorise les sorties le vendredi soir... Encore moins dans un bar.

En disant cela, elle saisit le verre de whisky qu'on venait de déposer sur un sous-verre à côté d'elle, fit tourner le liquide dans le fond et entreprit de le savourer, ne voulant pas faire l'affront d'un cul-sec à un si bon alcool.
Inconsciemment - enfin, en apparence - elle bougea légèrement ses jambes, ce qui fit remonter un peu plus son pull qu'elle portait comme une robe (alors que ce n'était qu'un pull tout à fait classique...).

— Que fait mon élève préférée ici ?

Elle avait demandé d'une voix basse, couverte pour toute autre personne par le brouhaha ambiant et la musique, encore légère pour le moment, qui résonnait dans la salle. Du coin de l’œil, elle n'oubliait pas sa cible pour autant, tiraillée entre son "devoir" de professeure, c'est-à-dire ramener Rhlyka au Manoir manu militari avec un million d'heures de colles et un sermon, ou sa "tradition" du vendredi, ramener une personne, souvent aussi fortement alcoolisée qu'elle, jusqu'à son lit.

Une gorgée délicieuse de sa boisson ambrée suffit à la décider pour un statut quo : voyons ce que l'élève avait à dire pour sa défense et avisons, tel était devenu son mot d'ordre.

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Capucine Despair
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Capucine Despair
Dim 29 Mar - 3:07
Je laisse échapper un grand sourire en constatant que ma prof a l'air de se prêter à mon jeu, même si sa soudaine familiarité me déconcerte un peu. Enfin, je suppose que vu l'endroit nous ne sommes pas obligées d'appliquer les mêmes règles qu'au Manoir.

Sa question suivante fait disparaître mon sourire, mais pas mon amusement. Si elle avait vraiment des inquiétudes à ce sujet, elle n'aurait pas commencé par me laisser commander, ou par accepter mon verre d'ailleurs. Je prends une généreuse gorgée de mon martini, regrettant instantanément les doses ridicules servies en bar, mais à défaut d'être rentable cette boisson est excellente. Et puis mes chers parents ne seront pas désespérés de cette dépense, ni de celles qui suivront, il faudrait déjà pour cela qu'ils les remarquent.

- Vraiment ? S'ils ne voulaient pas que je sorte ils auraient dû m'arrêter, je n'ai pas souvenir que quelqu'un ai fait quelque chose dans ce sens.

Du moins, pas après leur avoir suggéré de fermer les yeux. C'était très amusant de voir que certains de nos encadrants n'étaient pas aussi à cheval sur les règles que ce que la direction voulait bien nous faire croire.

En parlant d'encadrants... Je détaille ma prof tandis qu'elle réajuste sa position, laissant entrevoir la légèreté de sa tenue. C'est bien la première fois que je la vois habillée ainsi et je ne peux nier que cela lui va bien et explique certainement l'excès d'attention auquel elle est soumise. Je détache à regret mon regard de sa personne - j'ai beau ne pas agir comme une élève ce soir, il y a des limites au comportement que je m'autorise à avoir - et je me concentre de nouveau sur mon verre, ainsi que sur la question qu'elle vient de me poser.

- Passer une bonne soirée, comme toi je présume.

Le tutoiement était venu naturellement. Après tout, j'ai déjà déclaré haut et fort que nous étions de simples amies, la vouvoyer à ce stade semblerait probablement étrange si des oreilles indiscrètes venaient à surprendre nos propos.

J'observe ma prof du coin de l’œil tout en finissant mon verre d'une traite. Elle n'a pas l'air de bouder le sien non plus et un sourire revient instantanément sur mes lèvres.

- Tu as l'air de bien connaître l'endroit. Une suggestion pour mon prochain verre ?

Passer pour une fois une soirée en compagnie d'une personne un peu plus bavarde que mon seul verre commence à me plaire.
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Rhlyka Fontvielle
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