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[RP interdit][Aramon Lacroix / Raphaël Martin] Cette rencontre qui n'aurait jamais dû se faire

 :: Manoir :: Salles de classes
Jeu 21 Nov - 15:59
Cette journée ne promettait pas d’être la meilleure qu’il passerait au Manoir. Dans le métier de prof, il y a la scène et les coulisses, et ce qu’il allait faire aujourd’hui ne relevait pas du plus valorisant des travaux de coulisse / de scène.
Eh oui, si Aramon s’était levé aujourd’hui, ce n’était pas pour donner cours à l’Institut Ormeaux, mais pour assurer la colle d'un élève. Cette idée ne le remplissait pas de joie, mais il acceptait tout ce qui accompagnait son métier de professeur sans chichi. Et dire que certains pensent que les profs se font plaisir en collant les élèves, alors qu’en réalité ça ne faisait que leur rajouter un peu plus de travail. D'autant plus qu’il ne s'agissait même pas d'un de ses élèves.

L'élève en question était un hybride, puisque c'était leur professeur référent qui avait demandé exceptionnellement à Aramon de le remplacer. De l'élève en question, il ne savait pas grand-chose, à part son nom, Raphaël Martin, et le motif de sa colle. Il avait  apparemment séché le cours des hybrides pour s'amuser à grimper sur le toit du Manoir et y fumer en toute impunité... jusqu’à ce qu’il se soit fait prendre. Aramon se demandait quel type d'hybride il pouvait être. Après tout, si c'était un chat ou un oiseau, il ne pouvait pas lui reprocher d'avoir eu envie de s'évader. Du peu qu’il savait, les hybrides partageaient le côté instinctif de leur animal, et parfois même leurs pulsions. S'il s’était exercé à se transformer pour pouvoir monter en haut du toit, la punition en valait-elle vraiment la peine ? Mais il comprenait la situation du professeur et surtout, il n'était pas le juge, mais l'exécuteur de la sentence, il n'avait pas à s'en mêler.

C'est dans cet état d'esprit qu'il rejoignit le Manoir. Après avoir garé sa voiture, il s’enquit de se rendre vers la salle de colle convenue et de l’ouvrir. C'était une salle de cours banale, quoiqu’un peu plus petite que les autres, mais elle avait au moins le mérite d’être ensoleillée. Ce n'était pas de trop pour Aramon en ce samedi matin d'hiver qu’il aurait dû passer calfeutré dans une couverture sur son canapé avec une bonne tasse de thé et un livre à la main avant de peindre. Il prit garde de laisser la porte de la salle grande ouverte afin que l'élève n'ait pas d'hésitation possible.

Aramon déposa ses affaires sur le plus grand bureau, qui se trouvait juste devant le grand tableau noir. Oui, ils avaient encore des tableaux noirs à l’Institut, et ce côté ancien n’était pas dépourvu d’un certain charme. Il commença à sortir ses affaires de son sac. Il avait apporté un thermos, un livre, et une feuille de papier canson et un stylo, de quoi essayer de faire les activités qu’il aurait aimé faire chez lui. Il se servit une tasse de thé, et se dirigea vers une des fenêtres. Pas assez près d’elles pour sentir le froid pénétrer, mais juste assez pour profiter des rayons du soleil. Il en profita quelques instants et se fit la réflexion qu’il allait peut-être bouger ses affaires de sa place de prof pour une au soleil. Ça ne remplacerait pas sa couverture, mais cela aurait le mérite de rendre les prochaines heures plus agréables.

Il regarda sa montre. Bientôt l’heure. Il se demanda soudain si l’élève n’aurait pas l’audace d’arriver en retard, un comble. Mais Aramon se calma : rien n’était encore joué.
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Aramon Lacroix
Professeur
Aramon Lacroix
Aramon Lacroix
Age : 31
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Points : 37581
Localisation : Fait des aller-retours entre l'hôpital et le Manoir
Aramon Lacroix
Jeu 19 Déc - 0:27
Le réveil sonne ce matin, faisant grogner mes amis qui espéraient pouvoir dormir. Je ne dirais pas que je n’ai pas grogné, je me suis simplement levé, attrapé mon paquet de cigarettes et mon briquet, et suis sorti de la chambre pour aller fumer un coup avant de me préparer. Il est 7h selon mon réveil, et dans une heure je dois me rendre à une énième heure de colle depuis le début de l’année. Je sais, je fais fort, mais qu’est ce que j’y peux au final si j’ai accepté le défi de Fletcher et de monter sur ce fichu toit ? Et puis, ils n’avaient qu’à l’indiquer dans leur règlement que c’est interdit de monter sur le toit !

Je souffle bruyamment en quittant la salle commune en jogging, la tête encore embrumée de sommeil, pour me diriger vers l’escalier central qui donne un accès direct à l’extérieur. L’air frais du matin me fouette le visage à peine la grande porte passée. Je m’assoie sur les marches du perron, attrape d’un geste machinal une cigarette pour l’allumer avec le briquet que je range rapidement. Je tire un coup puis crache la fumée, et presque instantanément j’en oublie qu’il n’est même pas huit heures et qu’il ne fait même pas encore réellement jour. Je profite simplement du lever du soleil, qui, lui aussi j’en suis sûr, aurait préféré dormir encore une heure ou deux. Je ne suis pas un gros dormeur, je ne suis pas un amateur du réveil à l’aube.

Une dizaine de minutes après, je finis par renoncer à en allumer une seconde, n’ayant sur moi que mon jogging et ce t-shirt offert par ma petite sœur l’année dernière qui scande mon amour pour elle. Quelle idée de sortir sans veste aussi tôt ? Je baille à m’en décrocher la mâchoire et décide donc de rentrer pour me changer et me préparer à aller en heure de colle. Il parait que ce n’est même pas le grand père de Fletcher qui me surveille, bien qu’il soit responsable de cette stupide heure de colle, mais un professeur que je ne connais même pas. M. Leroy, La… quelque chose, je n’ai en réalité pas écouté son nom, et peu m’importe au final.

Arrivé devant la porte de ma chambre, je l’ai à peine entre ouverte que j’entends le gros chat de la chambre râler sur la luminosité que je fais rentrer. Je lève les yeux au ciel avant d’attraper mes affaires et de me changer furtivement. Je regarde rapidement l’heure et constate que je suis largement en avance, que j’ai le temps d’aller me réveiller au self et de prendre un petit déjeuné qui me donnera force et courage pour affronter les heures d’ennuis à venir.

J’avais largement le temps oui, je n’avais cependant pas le temps pour trainer comme je l’ai fait. J’ai croisé des camarades de classe, des lève-tôt étonnés de me voir à une heure pareille. Eux qui sont si à cheval sur les horaires, ils sont en parti responsable de mon retard à mon heure de colle. Aussi, puisque je n’ai pas pris la peine de courir pour rattraper le temps perdu, j’arrive à la porte de la salle avec un bon quart d’heure après l’heure convenue, une moue sincèrement désolée, et bon sang ce que je l’étais réellement pour une fois, et probablement des miettes de croissant au coin des lèvres.

Raphaël : Bonjour, excusez-moi pour mon retard, je n’avais pas vu l’heure.

Je n’adresse pas réellement de retard au professeur, me contentant de prendre place à une table libre, et il y en avait puisque j’étais seul avec ce dernier, et posant mon sac sur la chaise à côté de moi. Je baille une nouvelle fois à un point où mes amygdales auraient pu servir d’exemple pour un cours de science avant de planter mon regard sur le professeur.

Je suis obligé de constater que je ne le connais vraiment pas, je ne suis même pas sûr de l’avoir déjà croisé à l’institut. Je me surprends à me demander quelle matière il peut bien enseigner, et s’il est sympa. Je ne sais pas pourquoi, je trouve qu’il a une tête de professeur de science, peut être qu’il enseigne les potions ou la chimie puisque je n’ai pas pris ces options-là. Et puis s’il est professeur de science comme je l’imagine, ça expliquerait que je ne le vois pas souvent, il ne doit pas avoir beaucoup de cours à dispenser.
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Raphaël Martin
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Raphaël Martin
Raphaël Martin
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Raphaël Martin
Jeu 16 Jan - 17:21
Aramon était peu à peu pris d’exaspération. Patient, il l’était, mais il ne supportait pas l’idée qu’on puisse lui manquer de respect en arrivant en retard à un rendez-vous. Surtout venant d’une personne qui était déjà en tort - en l’occurrence, le jeune homme collé. Durant son attente, il était parfois sorti de la salle pour regarder de gauche à droite, quitte à se faire détester tout de suite par l’élève en passant pour un professeur qui lui faisait déjà un reproche. Au bout de 15 minutes, énervé, il avait été sur le point de partir de la salle. Il n’allait pas gâcher davantage son week-end pour un petit garnement qui avait visiblement un problème avec l’autorité. Tant pis pour son collègue, il lui expliquerait.

Il était en train de ranger son livre quand le jeune homme fit son entrée, ni essoufflé, ni honteux. Il lui dit qu’il était désolé, et la tête qu’il tirait allait de pair avec ses mots, mais Aramon se méfia. Donner sa chance à chacun, il le faisait, mais il était hors de question de tomber dans un panneau, et surtout pas aussi rapidement.

L’élève s’assit à une table, il avait eu l’embarras du choix. Aramon ressortit la pochette qu’il avait rentré juste avant, en sortit le devoir que lui avait confié son collègue, et se dirigea vers l’adolescent. Il était presque tenté de le lui jeter, mais se retint. L’élève n’avait pas l’air d’être en rogne contre lui, ni d’avoir perçu son agacement, et ç’aurait été dommage de lui déclarer la guerre pour rien. Il déposa donc calmement le devoir sans mot dire sur sa table. Durant un instant, il croisa le regard de l’étudiant qui ressortait sous ses boucles rousses, mais Aramon ne dit mot. Il retourna vers ses affaires, en sortit son livre, s’assit négligemment sur sa chaise, et commença à lire, bien décidé à ignorer l’étudiant jusqu’à la fin de l’heure de colle.
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Aramon Lacroix
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Aramon Lacroix
Mer 18 Mar - 23:52
Je me perds dans la contemplation du professeur, non sans discrétion, d’accordant sur l’instant que peu d’importance au devoir qu’il venait de déposer sur mon bureau. Il est plutôt bel homme, sans aucun doute, il n’a pas un visage courant. Son visage fin lui donne une tête amusante, et donne envie d’en savoir un peu plus sur lui. Une idée me traverse l’esprit. Je n’ai sincèrement pas envie de passer les heures qui suivent à me pencher sur un devoir stupide. Je détourne rapidement le regard lorsque je sens qu’il pose ses yeux sur moi. Il a peut-être remarqué que je le fixais, je le dérange ? C’est un professeur, il doit avoir l’habitude qu’on le dévisage, et puis je ne le connais pas.

Je le regarde discrètement se diriger vers le bureau pour en sortir un livre. Je regrette presque de m’être installé, comme à mon habitude, dans le fond de la salle. De là, je n’arrive pas à lire le titre du bouquin qu’il a sorti. Je me demande le type de lecture qu’il peut bien avoir. Je soupire bruyamment avant de finalement me décider à jeter un coup d’œil au devoir donné par Bowman.

Je hausse les sourcils, soudainement passablement énervé. L’intitulé de l’exercice annonce la couleur de deux heures d’enfer. Je n’ai jamais réellement compris la passion des professeurs de pratique pour les devoirs écrits. Je dois donc rédiger un essai sur l’importance des règlements dans les lieux publics. J’esquisse un sourire amer. Je ne vois pas en quoi j’ai enfreint le règlement. C’est écrit nulle part que nous n’avons pas le droit d’aller fumer sur le toit de l’école. Je n’y peux absolument rien si leur règlement n’est pas clair. Bon, ça doit relever du bon sens, mais techniquement, je n’étais pas en tort !

Je lève les yeux au ciel en continuant de lire le sujet du devoir. Je dois suivre une structure particulière au niveau de ma réflexion visiblement, comme si mon avis au sujet des règlements tenait en trois parties elles-mêmes divisées en trois sous-parties. Je soupire une nouvelle fois en me balançant sur ma chaise. Je me demande s’il a eu son diplôme de professeur dans une pochette-surprise. Question autorité, on aura vu mieux.

Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, sûrement Fletcher ou Kurt. Ils doivent être réveillés maintenant, ils doivent bien se moquer de ma situation. Il n’empêche que la semaine dernière, c'était Kurt qui était à ma place. Je crois que c’est à cause de la fois où avait descendu les escaliers en caleçon à 20h en hurlant comme un loup un soir de pleine lune, à moins que ça ne soit le seau d’eau callé sur la porte du directeur.

Je sors mon téléphone sans grande discrétion et regarde de quoi il s’agit. Trompé, c’est Taylor qui me demande si c’est moi qui lui a emprunté ses feutres. J’esquisse une moue peu convaincue, je ne suis pas sûr de les lui avoir rendus la dernière fois. Je m’empresse de lui répondre, lui disant d’aller toquer chez les gars si elle veut. Je vais avoir du mal à les lui rendre actuellement, si elle ne veut pas bouger, il va falloir qu’elle attende encore plusieurs heures.
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Raphaël Martin
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